Avant-premières
Fotogenico
De Marcia Romano et Benoit Sabatier, France, fiction, 1h34
Sortie nationale le 11 décembre 2024
Séance en présence de la réalisatrice Marcia Romano et de la comédienne Roxane Mesquida
Lundi 18 novembre - 20h30 - Le Studio - Le Havre - 5,50€
Incapable de faire son deuil, Raoul débarque à Marseille, la ville de sa fille disparue. Il retrouve la bande, son groupe de musique, même le dealer. Il veut comprendre, réparer. Mais où va le mener cette enquête trop intime ? Et si la musique était un cri pour rallumer son cœur ?
Biographie de Marcia Romano et Benoit Sabatier
Marcia Romano a tenu la caisse du cinéma Mac-Mahon, suivi des cours de scénario, avant de collaborer à l’écriture de nombreux films. Pendant ce temps-là, Benoît Sabatier rencontrait des musiciens poilus, des popstars imberbes et des légendes vivantes, puisqu’il était rock-critic et publiait des livres sur le sujet. Romano et Sabatier ont alors décidé d’unir leurs forces pour réaliser des films plus ou moins musicaux.
Fotogenico ressemble à un graffiti cinématographique. Une caméra libre, qui se glisse dans les anfractuosités de la cité : terrains vagues, boîtes interlopes et plages populaires, Marseille n’avait jamais été filmée comme ça. Avec leurs cadres improbables, leur montage elliptique aux faux raccords réjouissants, Marcia Romano et Benoît Sabatier jettent un pavé dans la mare naturaliste du cinéma français contemporain (…)on salue ce cinéma décomplexé dont on a vivement besoin. « Vive le graffiti, vive le cinéma, vive le rock, vive la vie !» Romain André, Damien Faure, Fanny Molins et Pamela Varela, cinéastes de l’ACID
Bird
De Andrea Arnold, Grande Bretagne, fiction, 1h50
Sortie nationale le 1er janvier 2025
Mardi 19 novembre - 20h30 - Les Arts - Montivilliers - 5,70€
À 12 ans, Bailey vit avec son frère Hunter et son père Bug, qui les élève seul dans un squat au nord du Kent. Bug n’a pas beaucoup de temps à leur consacrer et Bailey, qui approche de la puberté, cherche de l’attention et de l’aventure ailleurs.
« Bird est un tourbillon, d’une poésie brute, qui déborde de mouvements incessants, de trajets à toute allure à trottinette, de musique enflammée – rap, rock, post punk… Andrea Arnold a gardé sa foi intacte, qui consiste tout bonnement à extraire toujours un minimum d’humanité dans le chaos.” Télérama
Après Fish Tank, American Honey et Cow, découvrez le nouveau film d’ Andrea Arnold, qui continue de creuser la veine sociale de son cinéma d’une beauté, d’une sensibilité et d’une justesse déconcertante. Flirtant avec le fantastique comme pour mieux évader la jeune héroïne d’un monde trop abrupt dans une banlieue délabrée du nord du Kent, Andrea Arnold filme au plus près , caméra épaule, noir sur les ongles, graffitis sur les murs et insultes sur la bouche, le tout au son d’une BO brit-rock impeccable accompagnant à merveille chaque mouvement de ce récit. Un film tout en mouvement et en énergie, comme antidote au déterminisme social et familial.
William
Ce n'est qu'un au revoir
De Guillaume Brac, France, documentaire, 2024, 1h06
Dans le cadre du mois du film documentaire
Mercredi 20 novembre - 19h - Le CEM - Gratuit sur réservation
Les amitiés de lycée peuvent-elles durer toute la vie ? Une chose est sûre, dans peu de temps Aurore, Nours, Jeanne, Diane et les autres diront adieu à leur chambre d’internat, aux baignades dans la Drôme, aux fêtes dans la montagne. Louison coupera ses dreads et la petite famille éclatera. Pour certaines d’entre elles, ce n’est pas la première fois et ça fait encore plus mal…
“Un petit miracle de documentaire qui capte à la fois l’adolescence éternelle, celle qui se réinvente à chaque génération, et l’adolescence d’aujourd’hui, pas tendance 2015 ou 2030, mais juste là, celle du début des années 2020. Une toute petite fenêtre temporelle dans laquelle se mêlent les sarouels, les méga-bassines, des dreadlocks et des douleurs intimes qui ne se refermeront peut-être jamais”. Écran noir
Le mot des jeunes
Ce documentaire nous a beaucoup ému et concerné, car il explore la fragilité des amitiés du lycée face au passage du temps. Le film capture avec tendresse et sensibilité ces instants où l’amitié et la séparation s’entremêlent. Chaque adieu, bien que douloureux, devient un geste d’affection profond qui laisse une trace en chacun d’entre eux. Guillaume Brac nous montre que même après la séparation, les liens continuent de vivre dans nos souvenirs, nous rappelant que chaque moment partagé est précieux et que ces adieux ne sont jamais vraiment définitifs.
Charlotte